En complément du
tuto écrit par Stapsy pour faire la différence entre le pope en version Jap, HK ou Tai, voici une nouvelle fiche générale sur le pope.
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Introduction
L’événement qui marque un tournant pour le sanctuaire d’Athéna est l’assassinat du Grand Pope Shion par Saga, le chevalier d’or des Gémeaux. Saga prend ensuite l’identité du Grand Pope et à partir de là, les événements s’enchainent pour aboutir à une guerre fratricide au sein même de l’armée d’Athéna.
Dans la première partie du manga, l’ennemi de nos héros n’est autre que ce mystérieux Grand Pope qui cherche à mettre la main sur l’
armure d’or du Sagittaire.
(ci-dessous, l’image de Shion attaqué par Saga est un fanart de Carlos Alberto Lam Reyes)
La plupart d’entre nous a découvert Saint Seiya avec l’animé diffusé à l’époque au Club Dorothée. Le Grand Pope est depuis lors au centre de nombreux débats car cet animé a utilisé certaines approximations qui font que l’histoire du Pope est confuse aux yeux des téléspectateurs. On pourrait par exemple citer le fait qu’il soit présenté comme le frère du Pope qui est décédé. Ce Pope décédé aurait remis, avant sa mort, l’armure de Pégase à Seiya et son frère se nommerait Ares. Ce frère aurait remplacé le Pope lorsque le tournoi intergalactique était en cours. On pourrait encore citer l’outside story numéro 2 qui essaye de raccommoder tant bien que mal les incohérences introduites par l’animé.
Malgré tout, le Grand Pope est bien le big boss à vaincre dans la première partie de l’histoire de nos héros. Il semble logique qu’il ait droit à sa représentation en figurine dans la gamme Saint Cloth Series. Mais le Grand Pope est une figurine bien particulière. En effet, cette figurine était offerte à l’époque aux gagnants d’un concours. C’est donc peu dire que cette figurine est devenue rare et recherchée. D’ailleurs, lors du Tamashii Nation 2009, elle avait droit à sa propre vitrine, tout comme le
Sagittaire Premium. L’écriteau est intitulé « 教皇アーレス », ce qui signifie à peu près « Pope Ares ».
(photos provenant de ce blog : http://oniityan.blog.so-net.ne.jp/2009-10-01-1)
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Concours et tirage au sortTout au long de la commercialisation de la gamme Saint Cloth Series, Bandai a mis en place des campagnes publicitaires permettant de remporter une figurine inédite (ou les
Pandora Box des chevaliers de bronze) produites en nombre limité. Le Grand Pope était la récompense pour les chanceux tirés au sort lors de la 3ème campagne publicitaire qui était menée du 23 novembre 1987 au 7 mars 1988 pour 10500 exemplaires du Grand Pope à gagner.
La promotion de ce concours a été faite via le
Shitajiki du calendrier de 1988. Au verso se trouvait les figurines disponibles dans la gamme et une présentation du concours.
A en croire la Single Sheet numéro 5 ci-dessous, Bandai a étendu la durée de la campagne suite aux demandes des fans. C’est ainsi que la campagne qui devait s’arrêter le 7 mars a été prolongée de 6 semaines pour s’arrêter le 17 avril. En plus de cela, Bandai a augmenté le nombre de figurines produites. On passe ainsi de 10500 unités à 14700 unités du Grand Pope.
Il faut savoir que les 6 premiers chevaliers d’or sont sortis en aout 1987, puis le
Taureau en octobre. Ce n’est qu’ensuite que cette campagne pour le Pope a été lancée. Cette Single Sheet a donc essentiellement été distribuée avec les 5 autres chevaliers d’ors, sortis durant la campagne (
Gémeaux et
Verseau en décembre 1987,
Balance,
Capricorne et
Poissons en janvier 1988). Ca ne l’empêche pas d’être présente avec d’autres figurines qui ont fait l’objet de restock durant la période de la campagne. Concernant la première diffusion télévisée, le vrai visage du Grand Pope est découvert par Seiya lors de l’épisode diffusé le 26 mars 1988, en plein pendant la période de prolongation de la campagne de Bandai.
La publicité télévisée concernant le Grand Pope présente justement cette prolongation de la campagne. On y apprend que 700 unités du Grand Pope sont à gagner chaque semaine. On passe donc bien de 10500 unités à 14700 (700 unités par semaine, ce qui donne 4200 unités pour 6 semaines).
Pour participer, il fallait renvoyer le bulletin illustré en recto-verso sur les deux photos suivantes. Ce bulletin était inclus dans la boite des figurines vendues et il fallait y coller le point présent à l’arrière des chevaliers que vous achetiez à l’époque. Sur le bulletin, on voit les points des 5
chevaliers de bronze, des 3
chevaliers d’acier et des 12 chevaliers d’or (à noter que les points sont placés dans l’ordre de sortie des figurines). Une fois ce bulletin renvoyé à Bandai, il fallait être parmi les personnes tirées au sort pour pouvoir recevoir le Grand Pope.
Il existe
deux versions de cette publicité. Une qui parle des 10500 exemplaires initialement prévus, l’autre qui parle des 14700 exemplaires prévus suite à la prolongation de la campagne.
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Prototype Les mises en scène derrière les boitesTout d’abord, on peut jeter un œil à l’arrière des boites des chevaliers d’or. Notamment à l’arrière de 3 des 6 premiers chevaliers d’or sortis : le Lion, la Vierge et le Scorpion. Les scènes représentées à l’arrière des boites de ces chevaliers se passent dans la salle du Pope et ce dernier est bien sûr présent. Je suppose que cette figurine a été uniquement créée pour faire ces mises en scène. On ne peut donc pas vraiment parler de prototype, mais c’est quand-même intéressant d’y jeter un œil.
Derrière la boite du Scorpion, on a la scène où le Grand Pope accepte qu’Aiolia aille se débarrasser des chevaliers de Bronze à la place de Milo (à noter qu’ici, Aiolia est revêtu de son armure alors qu’il ne l’a porte pas durant cette scène, aussi bien en animé qu’en manga).
On voit que le Pope est imposant. En étant assis sur son trône, il est à peu près de la même taille que Aiolia et Milo qui sont debout. On remarque également qu’il possède une sorte de toge et une cape par-dessus. Pour le Pope en figurine, nous n’aurons droit qu’à une cape qui se referme sur le devant.
Sur une autre image, on peut voir que le Grand Pope y a des cheveux longs.
A l’arrière de la boite du Lion, la scène représentée est celle où Aiolia se rebelle contre le Grand Pope après avoir découvert ce qui s’est réellement passé avec son frère.
Le Pope est toujours assis sur son trône. On remarque mieux les piques imposantes sur ses épaulettes. Le trône y est également un peu plus visible. Ce trône a déjà une forme semblable à celle du trône de la figurine, mais les ornements ne sont pas identiques.
Finalement, la boite de la Vierge représente le moment où Shaka interrompt le duel entre Aiolia et le Grand Pope.
Là on découvre le pope debout, ce qui nous laisse bien voir sa grande taille.
La campagne publicitaireSi on regarde de plus près au Shitajiki faisant la promotion du concours pour gagner le pope, on voit que la figurine présentée est bien différente de celle présente sur les scènes évoquées ci-dessus. Cette figurine est un prototype très proche de la version finalisée.
Ce qui diffère principalement par rapport à la version finale, c’est la couleur rouge mat plutôt que brillante des pièces d’armure (casque et épaulettes). Les épaulettes ont également les piques de couleur argentée alors que celles de la version finale sont rouges. Les ornements sur le torse sont en couleur alors qu’ici aussi la version finale a les ornements en rouge.
Ce prototype est également celui qui illustre les dépliants du concours. Il est également présent à l’arrière des boites des chevaliers d’or de la dernière fournée (
Gémeaux,
Balance,
Capricorne,
Verseau et
Poissons).
C’est également ce prototype qui est présent dans la publicité télévisée dans laquelle il fait face à Seiya.
Le jeu vidéo sur NESTant qu’on parle du Pope, voici une petite parenthèse pour parler de l’ennemi final dans le jeu vidéo sorti sur NES début aout 1987. Ce jeu, intitulé chez nous « La légende d’or » (聖闘士星矢 黄金伝説) permet de faire évoluer nos héros lors de la bataille du Sanctuaire. C’est tout logiquement que le dernier boss du jeu est le Grand Pope lui-même.
Cependant, dans ce jeu, le Grand Pope possède sa propre armure (à cette époque, on ne savait pas encore qu’il s’agissait de Saga). Cette armure est celle du chevalier de l’ombre (Shadow Saint). C’est lors d’un concours lancé par la Shueisha dans le Weekly Shonen Jump, où Saint Seiya était pré-publié, que les lecteurs ont pu dessiner l’armure de ce Shadow Saint. Le vainqueur verrait sa réalisation dans le jeu vidéo. Le lecteur dont le dessin (comprenant également le totem) a été retenu se nomme Toshiya Ono et Kurumada a adapter le dessin pour illustrer ce qu’on voit ci-dessous. On peut découvrir ça dans le Jump Comics Selection de 112 pages consacré à ce jeu et qui a été publié fin aout 1987 (le scan des pages provient du site grupoans.com).
Voici ce que ça donne dans le jeu. On arrive finalement face au grand Pope et celui-ci se dévoile en tant que Shadow Saint. Le combat démarre et une fois vaincu, on est à la fin du jeu.
Et finalement, deux fanarts de cette armure (le premier vient de Drachea Rannak d’Argentine. Le second, le copyright est en bas à droite de l’image mais je n’arrive pas bien à lire).
On aurait pu imaginer que Bandai édite cette armure en figurine, qui sait ?
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Version japonaise Le concours permettant de gagner cette figurine était propre au Japon. Il n’y a donc eu que la version Japonaise de sortie à l’époque. Bref il a existé seulement 14700 exemplaires de cette figurine dans le monde. On imagine donc bien sa rareté actuelle. Comme on s’en doute, les enfants qui ont eu la chance de gagner cette figurine ont pour la plupart joué avec et ont donc dégrappé les pièces qui étaient accrochées à une grappe plastique. Ils ont peut-être même jeté la boite à l’époque. Et combien de ces jouets ont été cassés et jetés ou perdus ? On prend donc conscience de la rareté encore plus importante de cette figurine en état proche du neuf avec toutes ses pièces grappées.
Toutes les pièces sont en plastique. Seuls les pieds de la figurine sont en métal. Le tout était fourni dans une boite blanche dont la notice est imprimée au dos. Il n’y a donc pas de poly comme pour une figurine classique, ce qui fait que la boite est facilement sujette aux pliures, déchirures, côtés ou coins défoncés.
A l’origine, les grappes sont contenues dans un sachet scellé, la cape et le collier dans un autre, et la figurine dans du papier à bulles.
Certaines pièces du trône sont fragilement maintenues sur la grappe. Principalement l’assise du siège qui peut se détacher aisément.
Sous le pied de la figurine on retrouve l’inscription « Bandai 1986 Japan ». Comment se fait-il qu’il soit écrit 1986 alors que la figurine était à gagner en 1988 ? Quand on regarde ces pieds de plus près, on voit qu’ils sont fort semblables à ceux de certains bronzes V1 (Shiryu ou Shun). On peut donc imaginer qu’ils ont récupéré les moules de ces pieds là.
Le personnage possède la tête du chevalier des gémeaux mais dont le visage entier est noirci et dont les yeux sont rouges.
Le visage entièrement sombre de la figurine permet d’imiter ce qui est vu dans l’animé. Il est cependant possible d’y mettre un masque entièrement rouge.
La toge rouge n’a pas d’équivalent dans l’animé, néanmoins, le Taizen (sorti en 2001) nous offre une illustration couleur du pope avec une toge rouge. Peut-être que la figurine les a inspiré ?
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Version HK A l’époque, le Pope était une figurine à gagner grâce à un tirage au sort, rendant cette figurine très rare et donc très chère. Lorsque les rééditions ont fait leur apparition, commercialiser une réédition du Pope aurait été une alternative intéressante à un prix moindre, à l’image de la réédition de l’armure d’Odin. Seulement voilà, Bandai HK réédite bien le Pope mais en fait à nouveau la récompense d’un concours. En effet, il fallait renvoyer un bulletin présent dans les boites des rééditions de la première fournée des Guerriers Divins sortis le 12 juillet 2004 (cette fournée composée de Gamma, Epsylon, Beta, Eta et Delta se trouvait pour au moins 100 euros le lot sur eBay à l’époque. La seconde fournée étant sortie en aout 2004 avec Alpha, Zeta noir, Zeta blanc et Odin). La campagne publicitaire, illustrée par la première image ci-dessous était uniquement visible sur le net via le site www.danielco.com.hk. A ce moment-là, les collectionneurs en étaient encore à se demander si certaines pièces seraient en métal comme pour Odin.
Beaucoup de revendeurs ont flairé le bon coup et ont alors récupéré les coupons dans les boites avant de vendre celles-ci. Ils ont donc pu remporter plusieurs exemplaires du Pope et les revendre à prix d’or alors qu’il est bien mentionné « Not for sale » sur la face avant de la boite. Les prix étaient donc bien exagérés, surtout que la rumeur voulait que ce Pope fût limité à 1000 exemplaires. Nous ne connaissons pas le nombre exact de ces figurines, mais 1000 exemplaires semble être un nombre peu élevé. C’est ainsi que fin 2004, début 2005, il était possible de croiser des enchères de 200~250 euros pour cette rééditions au détour d’annonces sur eBay. Ce prix a baissé les années suivantes vu la mauvaise réputation des rééditions HK en matière de qualité de peinture, cette figurine se négociait donc dans une fourchette de 40 à 80 euros à la fin des années 2000.
La boite est fortement inspirée de sa grande sœur japonaise d’époque. Il s’agit d’une boite blanche avec une photo en noir et blanc du pope assis sur son trône. Cette fois, la notice est imprimée sur un feuillet présent dans la boite, et non plus au verso de cette boite. La figurine et ses accessoires sont disposés dans un plastique blanc recouvert d’un blister transparent. Tout y est comme à l’époque, mais cette fois Bandai ne s’est pas foulé pour la figurine puisqu’il s’agit de la figurine du chevalier des Gémeaux. Elle a donc un visage en partie ombragé et non pas entièrement, elle a également les pieds dorés et non pas noirs, et finalement elle a la peau claire et non pas bronzée.
Avant la sortie de la réédition, la rareté du Pope officiel de Bandai Japan a inspiré les contrefacteurs. C’est tout naturellement qu’on retrouve un Pope bootleg provenant de Taiwan et imitant du mieux possible, l’original japonais. Il faut bien le reconnaitre, cette contrefaçon est assez réussie et a certainement trompé un bon nombre de collectionneurs non avertis.
Difficile en effet de voir venir l’arnaque car la boite semble identique, les pièces sont disposées sur des grappes plastiques, la cape et le collier sont présents, la figurine a le visage ombragé et les pieds noirs. Sous ceux-ci il y a bien le copyright « Bandai Japan 1986 ». Un comparatif avec la version japonaise est visible un peu plus bas dans cette fiche afin de distinguer le vrai du faux.
Cette figurine pirate est donc une alternative intéressante au Pope japonais devenu rare.
Il existe un variante du Pope Tai. Cette variante n'a pas de logo Bandai dans le coin inférieur de la face avant, comme on peut le voir sur cette image :
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Tai fullmetalUne autre contrefaçon inspirée du Pope est cette figurine fullmetal. Cette figurine non officielle est intéressante à plus d’un point. Premièrement, elle permet d’avoir une figurine du Pope pour un prix inférieur à l’original difficile à se procurer. Deuxièmement, les pièces sont en métal comme son nom l’indique. Troisièmement, la boite n’est pas blanche immaculée mais bien jaune et inspirée des figurines classiques. Quatrièmement, et c’est là que ça devient intéressant, ce bootleg comprend plus de pièces que l’original. Il est ainsi possible de composer plusieurs popes différents grâce à ces pièces supplémentaires.
La boite, singeant les boites des figurines de la gamme de Bandai est jaune avec une illustration du Pope accompagné d’une photo de la figurine. L’arrière nous montre une scène historique de Saint Seiya.
A l’intérieur, on a un plastique blanc contenant les pièces et recouvert d’un blister transparent. Si l’ont s’attarde sur les diverses pièces présentes, on a 3 toges, un poignard, deux masques et deux casques ainsi que 2 ensembles d’épaulettes. Il y a également 3 colliers et une étole.
Pourquoi 3 colliers ? Il y a celui imitant de belle manière l’original de Bandai, et il y en a 2 autres pour mieux coller au Pope tel que dessiné dans le manga. Un collier avec une croix et un grand collier de perle.
La dague présente avec ce bootleg ne devait probablement pas parler à ceux qui n’avaient pas lu le manga à l’époque. En effet, dans l’animé, le Pope se sert d’un poignard plutôt commun pour tenter d’assassiner Saori. Mais dans le manga, cette dague a une forme bien particulière et elle sera reprise dans l’animé de la partie Hadès où un flashback du Pope tentant d’assassiner Saori y est mis en scène.
Les 3 toges présentes ainsi que les diverses pièces permettent d’habiller le Pope comme bon nous semble et tenter de se rapprocher au mieux de l’un ou l’autre attirail vu dans l’animé ou dans le manga.
La mise en scène présente à l’arrière de la boite nous montre la tentative d’assassinat par le Pope et l’intervention d’Aiolos (je serais curieux de voir la figurine de Saori bébé. En ont-ils créé une ou alors ont-ils simplement repris la tête d’une figurine existante d’une gamme quelconque ?).
Comme les autres figurines fullmetal, ce pope a le désavantage d’avoir des pièces métalliques fort lourdes, ce qui endommage le plastique blanc à l’intérieur de la boite. Le principal responsable étant le trône qui est très lourd.
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Comparaison Il y a la figurine officielle de Bandai Japan. Il y a la réédition officielle de Bandai HK. Il y a le bootleg Tai. Et il y a le bootleg fullmetal. Prenons donc le temps de comparer ces différentes versions avec l’original qui est rare et donc cher. Surtout que certains vendeurs ne manquent pas d'astuces (on a par exemple vu un pope Tai sur lequel le vendeur avait mis des bras de bronzés de black V2 pour le faire passer pour un Jap. Ceci a été repéré du fait que les bras des blacks V2 n'ont pas de manchettes aux épaules, ce que le Pope Jap doit avoir).
PS : la figurine tenant la dague est une figurine bootleg du Surplis des Gémeaux. Elle est habillée d’un habit fait main. Il n’y a donc rien d’officiel dans cette figurine et elle est uniquement là à titre illustratif.
De gauche à droite, nous avons deux Pope fullmetal (tirés d’une seule boite vu le nombre de pièces qu’elle contient), un personnage bootleg habillé d’un habit custom, un pope japonais d’origine.
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Jap VS Tai
Commençons par le plus difficile. La figurine Tai est vraiment difficile à distinguée de la version japonaise lorsqu’on ne connait pas les subtils différences.
Ce n’est pas en regardant la boite qu’on arrivera à se forger un avis tranché au premier coup d’œil. Ici nous avons la boite Jap au dessus (qui a d’ailleurs bien vécu) et la boite Tai en dessous. Sur la boite Tai ayant servi à ces photos, il y a un scotch qui ferme la boite, ce qui n’est pas le cas de la japonaise. Mais ce n’est pas sur base de ces deux seules boites qu’on pourra généraliser cette différence à toutes les boites Jap et Tai.
C’est donc au niveau du contenu de la boite qu’il faut s’attarder pour bien faire la différence. Tout d’abord, ce qui saute aux yeux, c’est la couleur de peau des figurines. La figurine Bandai Jap a la peau bronzée tandis que la figurine bootleg a la peau blanche.
Sous les pieds, la même inscription est présente. Beaucoup de personnes pensent donc avoir une figurine originale japonaise alors qu’il s’agit d’une imitation.
La figurine bootleg est moins bien finie que la figurine officielle. On y voit donc des petits défauts par-ci par-là.
Au niveau du trône, la version japonaise (au dessus) est plus foncée que la version taiwanaise (en dessous). D’ailleurs l’arrière de la version tai n’est même pas mis en couleur. Mais c’est surtout au niveau des points de grappe qu’on peut faire la différence. Si on regarde les images des grappes présentées en début de fiche, on remarque que les pièces du trône sont disposées différemment d’une version à l’autre. La version japonaise est tenue à la grappe par le dessus et le dessous du dossier tandis que la contrefaçon est uniquement tenue par un flanc du dossier. Cette unique fixation du dossier à la grappe rend cette pièce facilement détachable. Le dossier et l’assise du bootleg sont d’ailleurs des pièces qu’on trouve couramment détachées de la grappe alors que le trône n’a jamais été monté.
Ce n’est pas non plus au niveau du collier que la différence est marquante. Au final il faut donc surtout s’attarder sur la figurine et sur les points de grappe du dossier du trône pour arriver à déceler la vraie figurine de la fausse.
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Jap VS FullmetalLa figurine fullmetal n’est pas difficile à distinguer de l’originale japonaise. Ce bootleg fort prisé n’a d’ailleurs pas vraiment tenté de s’approcher au mieux de l’original.
Au niveau du personnage, à nouveau la peau n’est pas bronzée pour la figurine pirate. On note également que cette figurine pirate n’a pas de manchette aux épaules contrairement à la version japonaise de Bandai ou au bootleg Tai présenté ci-dessus.
Par contre, sous les pieds, il n’y a aucune ambiguité, le bootleg ne cherche pas à imiter le copyright de Bandai. Il n’y a aucune inscription. Parfois on trouve les inscriptions L et R sous les pieds de ce bootleg.
A nouveau, les finitions ne sont pas optimisées pour ce bootleg mais restent néanmoins acceptables. On peut par exemple voir que la tige articulant les doigts est visible sur le bootleg présent sur cette photo (ce n’est pas forcément le cas de toutes).
Le trône du bootleg étant d’une seule pièce et en métal, il n’y a aucune difficulté à le différencier. Cependant ce trône a également une forme différence par endroits. Il (à droite sur les photos) est légèrement plus grand que la version japonaise (à gauche). Ses motifs varient également de la version japonaise. La tête qui y es représentée semble être un lion avec une couronne alors que Bandai a placé une tête humaine. Les accoudoirs sont également différents et plus bas. Et finalement l’assise donne une impression de capitonnage que ne possède pas l’original de Bandai.
C’est l’occasion de se demander d’où vient le modèle pris par Bandai pour son trône. A la vue des images ci-dessous, c’est le manga qui a servi de base pour établir le trône de cette figurine et non pas l’animé.
A nouveau, le collier n’est pas grandement différent de l’original. Par contre les broderies sur la toge bootleg (à droite) sont moins affinées que celles de Bandai (à gauche)
Finalement, voici une brève comparaison entre les deux versions officielles, l’une de la fin des années 80 et l’autre du milieu des années 2000.
Les personnages sont bien distincts puisque la réédition de 2004 (à droite) reprend la figurine de la réédition du chevalier des Gémeaux. Le copyright sous les pieds correspond bien à celui de chacune des deux époques.
Le trône de la réédition (à droite) est d’un jaune bien plu vif que celui d’époque (à gauche). Et lorsqu’on regarde à l’arrière du dossier, on remarque un copyright de Bandai HK pour la réédition de 2004.
Cette fois-ci, le collier est différentiable entre les deux versions. En effet, les perles de la version originale (à gauche) sont plus foncées que celles de la réédition (à droite).
Comme l’a signalé Stapsy dans son comparatif, le masque est identique à l’exception du système de fixation qui est plus large sur la rééditions (à droite).
A nouveau, le comparatif de Stapsy mettait déjà l’accent sur la différence entre les bouts pointus de la version japonaise d’époque (à gauche) et les bouts arrondis de la réédition (à droite). La couleur rouge de la réédition est également plus foncée que sur la version japonaise.
Les broderies de la toge sont différentes puisque la figurine originale (à gauche) propose des broderies plus fines que la réédition (à droite).
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Custom Et pour finir, je citerai Stapsy concernant ce custom qui a eu son succès à une époque et qui pourrait peut-être se retrouver en vente à une place ou l'autre.
- stapsy2 a écrit:
- il s'agit d'un custom réalisé par groupe florenceblacksaint à l'époque en Italie. Il se vendait aux alentours de 180 $
malheureusement, il n'est plus dispo.
il a été créé à partie d'une version taï et est très réussi.
il contient :
2 casques (rouge et doré)
2 plastrons (rouge et doré)
1 masque (rouge)
2 toges (rouge et blanche)
1 morceau de tissu bleu que l'on passe autour du cou (désolé, j'ai plus le nom)
1 rosaire
1 perso (gémeau repeint)
1 trône
voila une photo :